La CAF victime de tentatives de phishing, nos conseils pour ne pas tomber dans le piège

escroquerie

Phishing, hameçonnage, spam, sont autant de mots devenus tristement courants dans le lexique des allocataires de la CAF. En effet, tous les moyens sont bons pour les malfaiteurs qui cherchent à mettre la main sur vos données personnelles. La dernière idée en date consiste à vous faire miroiter une indemnité inflation inattendue…

Phishing, hameçonnage, spam… Qu’est-ce que c’est ?

Prisées par les arnaqueurs du web, les techniques d’escroquerie citées ci-dessus ont toutes pour unique but de s’emparer de vos données personnelles. Informations d’état civil, rib, numéro d’allocataires et codes confidentiels sont autant de renseignements qui, mis entre les mains de personnes mal intentionnées peuvent donner lieu à des délits d’usurpation d’identité ou de vols financiers. 

Quelles sont les techniques des escrocs pour vous soutirer des informations ?

Pour vous dérober vos données personnelles, les arnaqueurs professionnels vous contactent par mail, par SMS, ou par téléphone et vous promettent bien souvent de grosses sommes d’argent afin de vous appâter. Pour paraître crédibles, ceux-ci n’hésitent pas à se faire passer pour la CAF ou le service des impôts et à monter des sites internet ornés des mêmes couleurs et logos que les sites officiels de ces organismes publics.

L’indemnité inflation dans le viseur des escrocs

Actuellement, la CAF met en garde ses allocataires contre un nouveau type de phishing. Victime de la cupidité des malfaiteurs, l’indemnité inflation fait en ce moment l’objet de mails frauduleux qui, envoyés à des particuliers, promettent une prime de 387 € à quiconque remplit une demande via un formulaire. Les données récoltées permettent ensuite aux arnaqueurs de vider vos comptes en banque, de transférer vos allocations, d’utiliser votre identité et même de vendre certaines informations confidentielles. 

Comment éviter d’être victime d’une telle arnaque ? 

Avant de remplir tout formulaire susceptible d’avoir été conçu dans l’unique but de vous dérober des informations, vérifiez quelques points qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille concernant une éventuelle escroquerie : 

Les montants revus à la hausse

La prime mentionnée par les fraudeurs est de 387 €, or, l’indemnité inflation est de 100 €, ce type d’anomalie est fréquemment mentionné par les victimes d’arnaque.

Des fautes de frappe et d’orthographe

Les mails et SMS envoyés par les escrocs sont souvent truffés de fautes d’orthographe, celles-ci doivent aussi vous inciter à supprimer le mail, et ce, malgré une proposition alléchante.

Un email inconnu

L’e-mail de l’expéditeur n’est pas celui de l’organisme officiel. En effet, les adresses des courriers électroniques envoyés par la caisse d’allocations familiales se terminent toujours par @caf.fr ou encore @caf.cnafmail.fr. Tout autre courriel est donc frauduleux.

Un site internet suspect

Pour finir, l’adresse du site internet sur lequel vous êtes renvoyé, malgré ses similitudes avec le site officiel de la CAF, possède une URL à rallonge ou des divergences d’affichage, fermez immédiatement la page, sans divulguer vos informations personnelles.

Que faire si je suis victime de phishing ?

Si malgré toutes vos précautions, vous avez divulgué des données confidentielles à un formulaire CAF frauduleux, vous devez agir au plus vite et entamer des démarches pour vous protéger. 

  • Pour commencer, contactez votre banque pour faire opposition à votre carte bancaire et pour bloquer tout transfert d’argent susceptible d’avoir lieu sur votre compte bancaire ;
  • ensuite, déposez plainte auprès de la gendarmerie ou dans un commissariat de votre commune afin de conserver une trace de cet acte malveillant. Si une tentative d’usurpation d’identité survient, le document délivré par les autorités peut vous être utile ;
  • modifiez l’intégralité de vos mots de passe, y compris celui de votre espace personnel CAF ;
  • si vous constatez que des achats ont été effectués sur le web avec votre carte bancaire, rapprochez-vous du procureur de la République ou de la direction départementale de la protection des populations pour faire face à tout litige. 

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