Vaccination contre le papillomavirus : des campagnes gratuites dans les collèges français

vaccin papillomavirus

Responsables de lésions chez la femme qui peuvent parfois mener jusqu’au cancer, les infections HPV (human papillomavirus) peuvent désormais être évitées dès le plus jeune âge. De 11 à 14 ans, filles et garçons peuvent effectivement prévenir 90 % des risques en recourant à la vaccination contre le papillomavirus. Pour protéger les jeunes, des campagnes gratuites auront lieu dès cet automne dans les collèges français.

Qu’est-ce que le papillomavirus ?

Responsable de lésions précancéreuses et de cancers de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus chez la femme, mais aussi du pénis chez l’homme, le papillomavirus est une infection sexuellement transmissible qui peut prendre plus de 150 formes différentes. Si la maladie peut parfois être totalement bénigne et disparaître par elle-même au bout d’une à deux années, elle peut aussi causer de lourdes séquelles allant de la naissance de verrues anogénitales jusqu’au cancer.

Ces dernières années, les autorités sanitaires ont pris à bras le corps cette problématique qui touche majoritairement les femmes et ont créé un vaccin fiable, qui permet de prévenir jusqu’à 90 % des infections HPV. Or, les parents sont peu nombreux à recourir à la vaccination contre le papillomavirus qui, si elle n’est pas obligatoire, reste fortement recommandée par la haute autorité de santé.

Qui sont les Français éligibles à la vaccination contre le HPV ?

Les filles comme les garçons, âgés de 11 à 14 ans, sont éligibles à la vaccination contre le papillomavirus. En effet, les médecins conseillent d’injecter le vaccin contre le HPV avant les premiers rapports sexuels, car ce dernier est plus efficace lorsqu’aucune exposition au papillomavirus n’a eu lieu.

Toutefois, les filles et garçons âgés de 15 à 19 ans peuvent aussi se faire vacciner tandis que les hommes ayant des relations homosexuelles peuvent, jusqu’à l’âge de 26 ans, éviter des lésions cancéreuses en faisant aussi le choix de la vaccination.

Que propose l’État pour lutter contre le papillomavirus ?

Pour tenter de convaincre les familles de faire vacciner en temps et en heure leurs enfants, le gouvernement propose une campagne de vaccination contre le papillomavirus, directement au sein des collèges publics qui accueillent les enfants qui y sont éligibles. En classe de 5e, garçons et filles pourront dès cet automne bénéficier d’une injection au Gardasil 9, sans avoir à sortir de leur établissement scolaire. En effet, des soignants viendront sur place administrer aux volontaires le vaccin qui permet de lutter contre les effets néfastes du HPV.

Comment profiter des campagnes pour faire vacciner son enfant ?

Pour profiter de la présence de la campagne de vaccination contre le papillomavirus au sein de l’établissement scolaire de votre enfant et le protéger des HPV, il vous suffit de compléter le formulaire remis par son collège et de le restituer à temps à l’équipe éducative. Dès octobre 2023, la campagne menée auprès des jeunes permettra à de nombreux élèves d’éviter des cancers et lésions de l’appareil reproducteur.

La vaccination contre le papillomavirus à l’école est-elle gratuite ?

Oui, la vaccination contre le papillomavirus proposée aux collégiens dans le cadre de la campagne de lutte contre les HPV est totalement gratuite, car prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Pour que tous les enfants soient égaux et puissent protéger leur santé malgré qu’ils soient parfois issus de foyers où le budget est limité, la CPAM finance à 100 % le déploiement du vaccin Gardasil 9 au sein des collèges français.

La vaccination contre le papillomavirus au collège est-elle obligatoire ?

Si la vaccination contre le papillomavirus est fortement recommandée par la haute autorité de santé et qu’une campagne a lieu dans le collège de votre enfant, le vaccin Gardasil 9 reste facultatif. En effet, aucune injection n’aura lieu sans l’accord des deux responsables légaux des collégiens et seuls les jeunes ayant rendu un formulaire scrupuleusement complété par leurs parents pourront bénéficier d’une protection contre 90 % des infections HPV.

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