Papillomavirus : votre enfant pourra se faire vacciner au collège

vaccin contre le papillomavirus

Ce 28 février 2023, le président Emmanuel Macron a évoqué une nouvelle campagne de vaccination visant à lutter contre le papillomavirus, responsable de multiples cancers et affections chez les femmes. Pour éviter la propagation des maladies dues à ce virus sexuellement transmissible, le gouvernement compte faire vacciner au collège les élèves. Lumière sur cette nouvelle mesure qui vise à protéger la santé des plus jeunes.

Qu’est-ce que le papillomavirus ?

Le papillomavirus est une infection sexuellement transmissible extrêmement fréquente et la plupart du temps bénigne qui, si elle n’est pas prise en charge assez tôt, peut s’avérer dangereuse. Responsable de multiples cancers de l’utérus, de l’anus, de la vulve ou encore du vagin, cette maladie touche chaque année de nombreuses femmes et cause autant de décès. Pourtant, dès le plus jeune âge, les filles comme les garçons peuvent éviter sa propagation de par la vaccination.

Pourtant, malgré des campagnes de dépistage lancées chaque année par le ministère de la Santé, les adolescents restent peu friands d’une telle couverture. En effet, moins de la moitié de la population féminine de 15 ans serait vaccinée en France, malgré des alertes fréquentes réalisées par les pédiatres et médecins généralistes, tandis que les garçons du même âge boudent clairement le dispositif avec moins de 6 % de vaccinés. Pour augmenter ses chances d’éradiquer le virus du pays, l’État prend donc de nouvelles décisions en lançant une campagne cette fois-ci au sein des établissements scolaires des élèves.

Comment intervient le gouvernement pour lutter contre le papillomavirus ?

Car très bientôt, les filles comme les garçons en âge d’être vaccinés pourront le faire directement dans leur collège, grâce à l’intervention de personnel formé à administrer les sérums nécessaires à la lutte contre le papillomavirus. Après une expérimentation de deux années au sein des établissements du Grand Est, les retours concluants permettent au ministère de la Santé d’étendre le dispositif au pays tout entier. Dans cette région, le taux de vaccination des collégiens atteint désormais 31 %, ce qui permet de limiter les maladies et cancers causés par une confrontation au virus.

Qui sont les élèves qui pourront se faire vacciner au collège ?

Le personnel soignant interviendra auprès des élèves de 5e pour administrer le vaccin contre le papillomavirus. Les filles comme les garçons, âgés de 11 à 14 ans sont effectivement éligibles à deux doses de vaccin qui doivent être fournies à six mois d’intervalle. Les hommes peuvent toutefois prétendre à cette couverture jusqu’à l’âge de 26 ans, elle est particulièrement préconisée lors de rapports sexuels entre hommes.

Quand est-ce que la campagne de vaccination contre le papillomavirus aura lieu ?

Dans sa récente élocution, le chef de l’État a mentionné la rentrée prochaine lors de l’évocation de la nouvelle campagne de vaccination contre le papillomavirus. Dès septembre 2023, les élèves de 5e pourront donc être vaccinés directement au sein de leur collège. Pour simplifier l’accès à la vaccination pour tous, d’autres solutions sont également proposées par le gouvernement. Dès la rentrée prochaine, les pharmaciens, les sages-femmes et les infirmiers pourront eux aussi prescrire et vacciner les citoyens contre cette infection.

Le vaccin contre le papillomavirus au collège sera-t-il gratuit ?

À l’heure où le vaccin n’est remboursé qu’à 65 % par l’assurance maladie, l’État tient à protéger ses citoyens et ce, qu’importe leur budget. C’est pourquoi il proposera dès 2023 aux élèves de 5e une prise en charge totale des deux doses de vaccin préconisées pour éradiquer le virus. Les collégiens pourront donc profiter d’une vaccination totalement gratuite.

Cette démarche sera-t-elle obligatoire ?

Non, le vaccin contre le papillomavirus sera administré uniquement aux élèves qui disposent d’une autorisation parentale. Si les résultats de l’expérimentation menée dans le Grand Est se généralisent au pays tout entier, ce n’est pas sans en aviser les parents des mineurs scolarisés qui restent responsables de leur état de santé.

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