Rechercher

Baccalauréat 2025 : ce que vous risquez en cas de triche à l’examen

triche bac

Ce lundi 16 juin, les épreuves écrites du baccalauréat 2025 ont commencé. Pour se donner un coup de pouce, certains candidats envisagent la triche, en utilisant par exemple des outils connectés pendant l’examen. S’ils sont pris la main dans le sac, ces derniers risquent pourtant de lourdes sanctions, découvrez ici lesquelles.

Quelles sont les méthodes de triche les plus fréquentes pendant l’examen du bac ?

Si la plupart des candidats qui passent les épreuves du baccalauréat ont mis leur année à profit pour se préparer, certains élèves envisagent de frauder pour obtenir quelques points supplémentaires. En effet, chaque année, des cas de triche sont recensés par les autorités, et ce malgré les sanctions encourues par ceux qui sont pris la main dans le sac.

L’utilisation d’outils connectés pour accéder à des ressources en ligne

A l’heure où les jeunes maîtrisent plus que jamais les outils connectés, il n’est pas étonnant de voir que près de 52,47% des cas de triche pendant les épreuves du bac en 2024 concernaient des smartphones ou montres connectées. Pendant l’examen, certains fraudeurs ont usé de ces appareils pour obtenir des précisions sur des sujets mal maîtrisés. Pourtant, le recours à de tels outils est strictement interdit et sanctionné par les autorités.

Des antisèches retrouvées dans les effets personnels de certains candidats

Depuis toujours, l’antisèche est l’alliée des écoliers n’ayant pas pris le temps de réviser. Dans sa traditionnelle version papier, cette dernière est chaque année découverte parmi les effets personnels de candidats ayant pris le risque de l’apporter malgré les sanctions encourues.

Le recours à l’IA ou au plagiat

En usant d’appareils connectés, certains candidats n’ont pas hésité l’an passé à user de l’intelligence artificielle ou à plagier des travaux dénichés sur le web en pleine session du bac. Pris la main dans le sac, ces derniers ont fait l’objet de sanctions plus ou moins lourdes et ont subi les conséquences de leur tentative de triche à l’examen du baccalauréat.

La communication entre candidats pendant une épreuve du bac

Enfin, communiquer entre candidats pendant une épreuve du bac est là encore strictement interdit et une telle démarche peut être considérée comme de la triche de la part des adultes chargés de surveiller les candidats pendant la session. Quand une situation de triche se présente, un procès-verbal est rédigé et transmis au recteur qui peut décider de saisir ou non la commission de discipline chargée de sanctionner les fraudeurs.

Que risquent les élèves en cas de triche à l’examen du baccalauréat ?

L’an dernier, 560 cas de fraude ont été relevés durant l’examen du baccalauréat. Le recours à des appareils connectés, à l’IA, à du plagiat, la communication entre élèves ou encore la possession d’une antisèche pendant le bac sont autant de méthodes de triche qui ont été lourdement sanctionnées.

72% des tricheurs sanctionnés après avoir été détectés en 2024

Car comme l’Education Nationale l’a communiqué, 72% des élèves pris en flagrant délit de triche en 2024 ont fait l’objet de sanctions plus ou moins strictes. Lorsqu’il s’agit de fraude durant un examen officiel, les autorités sévissent de manière à garantir des résultats justes et à maintenir l’ordre durant les sessions du baccalauréat.

Un simple blâme pour les cas les moins sévères

Les cas les moins sévères de triche, comme celles détectées de manière anticipée par exemple, peuvent être sanctionnés d’un simple blâme. Si la sanction peut paraître légère, il convient de rappeler qu’elle n’est pas sans conséquences puisque le procès-verbal qui recense la fraude est transmis au recteur, qui, en cas de récidive, pourra cette-fois ci opter pour une sanction plus lourde pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.

Pas de mention pour les candidats brillants coupables d’une fraude pendant l’examen du bac

Un candidat, même brillant, ayant obtenu une mention après avoir communiqué avec un candidat dans la salle d’examen du bac risque de voir sa mention et ses avantages lui être retirés pour triche. En effet, suite à la lecture du procès-verbal indiquant une communication interdite entre élèves, la commission de discipline peut décider d’une telle sanction.

5 ans d’interdiction de passer un examen en cas de triche au bac

En cas de triche pendant le bac, non seulement le candidat pris la main dans le sac peut être privé d’examen, mais il peut en prime être sanctionné d’une interdiction de passer tout autre examen officiel pendant 5 années. Le permis de conduire, le baccalauréat ou même le CAP seront donc inaccessibles pendant toute la durée de la sanction à celui pris en flagrant délit de fraude.  

5 ans d’interdiction de postuler dans un établissement public d’enseignement supérieur

Après un cas de triche à l’examen du bac, les autorités peuvent aussi décider de priver le fraudeur d’établissement public d’enseignement supérieur, et ce, là encore, pour une durée de 5 ans. Ce frein à l’évolution doit être pris en compte par ceux qui envisagent le recours à l’antisèche pour obtenir leur diplôme du baccalauréat en 2025.

Jusqu’à 9 000 € d’amende pour les fraudeurs

Les cas les plus graves de triche pendant l’examen du bac peuvent aussi être sanctionnés d’une lourde amende. En effet, les candidats les moins scrupuleux encourent jusqu’à 9 000 € d’amende s’ils fraudent en bande organisée ou compromettent la tranquillité et la sécurité des candidats pendant les épreuves.

3 ans d’emprisonnement pour triche à l’examen du bac

Ces tricheurs risquent aussi jusqu’à 3 années de prison s’ils sont poursuivi au pénal. Commettre une fraude pendant l’examen du baccalauréat est une lourde infraction qui peut non seulement compromettre vos chances d’obtenir le bac, mais vous mener en prison. Pour éviter de telles contraintes, préférez les révisions qui vous assureront réussite et mention à l’examen en 2025.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *